Première sortie en Boss 

Par un dimanche ensoleillé j’étais encore loin de me douter que j’allais naviguer sur un tel engin. Le temps que mes chers acolytes préparent la bête, je m’échauffe à bord du byte que m’a confié ma sœur. Le vent étant très faible, le temps était en effet plus propice à des opérations dessalage que faire de la grande vitesse… Ce n’est qu’assise tranquillement sur la dérive du byte que j’ai aperçu la machine de guerre. Je les regarde avec admiration bien que leur passage fut très rapide à côté de moi. Ma sœur m’appelle pour monter sur le boss. Je suis émerveillée et je bondis de joie (et remonte le bateau). Après avoir raté une première approche, Henri à la barre finit par accoster à mon bateau. C’est en trébuchant à l’arrivée dans le bateau que j’ai compris que ça n’allait pas être du gâteau. J’ai mis du temps à comprendre comment fonctionnait le trapèze mais avec un bon prof, je réussis à sortir au trapèze. La sensation est finalement bien au rendez-vous et la vitesse aussi ! Vient la sortie (laborieuse) du spi qui nous fait aller encore plus vite! On sème tous les bateaux de la baie. J’ai même eu l’occasion de prendre la barre, ce qui m’a valu de finir à l’eau sous les ricanements d’un prof peu soucieux de ma dignité. On repart sous spi et je reprends la barre sans encombre cette fois-ci. Le paysage du soleil couchant tout en étant au trapèze était plutôt très agréable! Malheureusement toutes les bonnes choses ont une fin et la nuit tombe; nous devons rentrer. C’est remplis de bons souvenirs ( et de futures courbatures) que nous repartirons.

Régate Breizhskiff à Sanguinet

Départ pour un trajet de 6h de route, la voiture est pleine à craquer et on tire deux bateaux, le 29er et, posé dessus, le laser eps. Vous imaginez ainsi bien le but de notre voyage, une régate bien sûr ! Mais pas n’importe laquelle : la dernière breizhskiff de l’année, sur le lac de sanguinet, dans les landes.
La météo annonce peu de vent, mais rien n’entame notre enthousiasme. Après tout, la régate se déroule sur 3 jours, on devrait arriver à naviguer !
Le premier jour, le vent est assez faible mais suffisant pour lancer 3 manches. Le deuxième jour, le vent molli encore et après avoir péniblement fini la manche, on attend que le vent revienne. On profite du soleil et de la température, clémente pour la saison. Après la sieste, toujours pas de vent. Après le bain, toujours pas de vent. Bon, on rentre ?
Le soir, c’est le repas, organisé pour tous les participants. Moment d’échange après cette journée magnifique, sauf pour le vent. Mais la bonne humeur règne sans problème.
Puis vient le 3ème et dernier jour. La météo annonçait 1 à 2 nœuds de vents mais contre toute attente, ça a été le jour le plus venté. Les manches se sont ainsi enchaînée pour le plus grand plaisir de tous.
Les bonnes choses ayant toujours une fin, il faut ensuite tout ranger et repartir. Au moins, on a pas eu à rincer les bateaux !
Félicitons aussi Corentin qui, à bord de son superbe eps finit premier solitaire de la flotte. Bravo Corentin, la prochaine fois, tu feras la même en skiff !