Régate départementale intersérie à Baden

Dimanche 11 octobre
Régate départementale à Baden
BKC
Départ samedi soir, tard (enfin, pas si tard mais il fait nuit). Direction Baden. Enfin, non, pas directement. On fait un arrêt chez Gilles pour la nuit, se garant juste devant dans la rue passante, le bateau toujours attelé.
Lever de bonne heure de bonne humeur avec déjà quelques participants qui se sont regroupé ici, dans ce lieu stratégique. Puis direction le parking de départ.
« Désolé votre bateau est trop lourd, vous ne pourrez pas mettre à l’eau ici, il y a des escaliers.
– Non, non, c’est bon, on a vu, ça va passer »
Ben oui, on avait vu avec les locaux « Ne vous inquiétez pas, il est large l’escalier, ça posera pas de problème ». Les morbihannais, il va falloir revoir votre géométrie dans l’espace… Le bateau ne passait pas en largeur. Heureusement, si leur vision laisse à désirer, leur solidarité a bien aidé. Ça pèse rien en fait, un 29er à 8… Et je ne vous parle pas du laser 3000, une broutille ! Parce que oui, on était deux équipages de EID à faire le déplacement.
Il faut quand même préciser que, passé le trajet et l’escalier, on est ébahi par le plan d’eau. Et pour le coup, la météo est au rendez-vous : soleil et vent. D’ailleurs, ça souffle pas un peu trop là ? Mais non…
Ben visiblement, le laser 3000 n’était pas d’accord pour concourir et a laissé son malheureux équipage sur la touche. Les risques du métier mais c’est toujours rageant…

Pour le 29er, la course ne fait que commencer. Les manches s’enchaînent, endiablées dans ce vent irrégulier qui a plutôt tendance à forcir. Entre deux manches, on se repose sur la plage, que le vent ne semble pas pouvoir atteindre.
Après trois manches « conventionnelles », nous voilà partis pour un petit raid côtier qui nous emmène faire le tour d’une île et gambader entre les parcs à huître, pleine balle sous spi. C’est magique ! Le bateau vole et accélère diablement à chaque risée. (Heureusement, le barreur sait ce qu’il fait !)
Puis c’est la fin de cette magie, on rentre péniblement à la maison. Ah ben non, finalement, on va faire le tour pour ne pas avoir à remonter les escaliers. Et c’est reparti… En plein dans le courant, les bateaux paraissent avancer à toute berzingue, même ceux qui ne devraient pas. L’arrivée dans ces conditions est assez folklo et… très humide…
Epuisés mais heureux, il faut maintenant ranger et rentrer. Epuisés en énergie mais gonflés à bloc en motivation pour les prochaines nav !