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Dériveur victoria 16 occasion

P1330759 Le victoria 16 est un dériveur familial aux lignes modernes, avec son bouchain sur les 2/3 de la flottaison,la possibilité d’y mettre un  spi asymétrique et est équipé de trapèzes.

Vaste profond Cockpit, accastillage simple, bôme haute.  Accueillera 5-6 personnes à son bord.

Bateau complet sur son chariot de mise à l’eau, taud de dessus, possibilité d’une combiné route.

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Ma première nav’ en RS600 !

Dimanche 13 décembre 2015 à St Suliac

Aujourd’hui, dimanche. La journée s’annonçait calme. Un vent très faible à moins de 10 nœuds, une mer d’huile et un beau soleil. On ne se croirait pas vraiment en décembre.

Henri et Julien friment dans leur régate en outre-manche. Eh bien, ils auraient dû rester en France !

On était 4 motivés sur la cale de St Suliac. Vu le peu de vent, on a décidé de sortir… le RS600. Vous ne voyez pas ? C’est un solitaire surtoilé et surinstable mais carrément fun et qui me fait bien rêver. Bref, c’est le temps idéal pour ce genre d’engin. En plus, on a également un RS Varéo, solitaire à spi asymétrique et un joli Laser 3000 vert qui a pour objectif de s’entraîner pour la régate de la semaine prochaine.

Rien que la descente de la cale annonce l’instabilité de l’engin : il dessale sur son chariot de mise à l’eau alors que le vent nous semble encore vraiment pétoleux. La mise à l’eau est aussi assez périlleuse, mais ça y est ! C’est parti ! Dérive, safran, tout y est. Concentration, faire attention où on met les pieds, pas de geste brusque, doucement, attraper la cuillère de trapèze. Ah non en fait, elle est bloquée. Comment défaire ce nœud ? Plouf ! Ah ben dans l’eau, on a tout son temps…

Je suis quand même pas très grande ni très lourde pour ce bateau. Alors debout sur la dérive, je peux sauter, le bateau ne bronche pas. Note à moi-même : installer un bout de ressalage. Heureusement qu’il y a un jerrican en tête de mât pour éviter de chapeauter. Bon, on tire un bon coup et hop, passage stratégique entre la coque et l’échelle. Malgré le peu de vent, il faut rapidement reprendre le contrôle pour éviter le double dessalage. Bon cette fois-ci, c’est bon. Je repars, j’attrape la cuillère de trapèze et je borde doucement. Et ça y est ! Bon, mon près est plus qu’approximatif mais le bateau file. C’est génial ! Sauf que la ligne droite, ça peut pas être éternel, surtout en Rance. Doucement, j’entame mon premier virement de bord. Je me détache, sauf qu’au passage, j’accroche l’écoute de grand voile à mon crochet de trapèze et… plouf ! Deuxième dessalage ! Allez, on recommence ! Cette fois-ci, le virement passe mais je suis obligée de choquer ma grand voile le temps de me réinstaller au trapèze. Il faudra que j’améliore ça. Deuxième bord, suivi d’un virement plutôt moins catastrophique. Ah sauf qu’on est toujours en Rance, avec son vent toujours instable. Donc grosse risée (enfin toujours en vent faible), je sors complètement au trapèze, je descend mon palan, je choque la GV et là… grosse molle. Vous devinez la suite ?

Je remonte encore au vent quand Ludovic arrive avec son Varéo. D’habitude, il va toujours beaucoup plus vite que moi (d’habitude, je navigue en byte) mais là, génial ! Je vais plus vite que lui et de loin (enfin en ligne droite et hors dessalages…). Peu à peu, les virements deviennent plus fluides même si il y a au moins un problème par manœuvre. J’arrive même à coincer mon stick dans les haubans. Une abattée un peu violente m’envoie à la baille mais les empannages passent sans problème. On recommence ?

Ensuite, c’est à Corentin de récupérer mon bateau chéri et je me retrouve dans le Laser 3000 qui me paraît alors particulièrement stable et lent. Et là, comble du malheur, Corentin ne dessale même pas ! C’est vraiment trop injuste ! Tu me le rends ?

Oui ben comme quoi, c’est vraiment une question de personne. Après quelques doubles dessalages, la fatigue commence à se faire sentir, il est temps de rentrer.

J’ai mal partout, j’ai froid et je suis fatiguée mais je suis prête à y retourner et à en découdre, dès que possible. Enfin… dans pas beaucoup plus que ce vent là… pour l’instant…

 

Anne, future navigatrice de RS600

Première sortie en Boss 

Par un dimanche ensoleillé j’étais encore loin de me douter que j’allais naviguer sur un tel engin. Le temps que mes chers acolytes préparent la bête, je m’échauffe à bord du byte que m’a confié ma sœur. Le vent étant très faible, le temps était en effet plus propice à des opérations dessalage que faire de la grande vitesse… Ce n’est qu’assise tranquillement sur la dérive du byte que j’ai aperçu la machine de guerre. Je les regarde avec admiration bien que leur passage fut très rapide à côté de moi. Ma sœur m’appelle pour monter sur le boss. Je suis émerveillée et je bondis de joie (et remonte le bateau). Après avoir raté une première approche, Henri à la barre finit par accoster à mon bateau. C’est en trébuchant à l’arrivée dans le bateau que j’ai compris que ça n’allait pas être du gâteau. J’ai mis du temps à comprendre comment fonctionnait le trapèze mais avec un bon prof, je réussis à sortir au trapèze. La sensation est finalement bien au rendez-vous et la vitesse aussi ! Vient la sortie (laborieuse) du spi qui nous fait aller encore plus vite! On sème tous les bateaux de la baie. J’ai même eu l’occasion de prendre la barre, ce qui m’a valu de finir à l’eau sous les ricanements d’un prof peu soucieux de ma dignité. On repart sous spi et je reprends la barre sans encombre cette fois-ci. Le paysage du soleil couchant tout en étant au trapèze était plutôt très agréable! Malheureusement toutes les bonnes choses ont une fin et la nuit tombe; nous devons rentrer. C’est remplis de bons souvenirs ( et de futures courbatures) que nous repartirons.

Régate Breizhskiff à Sanguinet

Départ pour un trajet de 6h de route, la voiture est pleine à craquer et on tire deux bateaux, le 29er et, posé dessus, le laser eps. Vous imaginez ainsi bien le but de notre voyage, une régate bien sûr ! Mais pas n’importe laquelle : la dernière breizhskiff de l’année, sur le lac de sanguinet, dans les landes.
La météo annonce peu de vent, mais rien n’entame notre enthousiasme. Après tout, la régate se déroule sur 3 jours, on devrait arriver à naviguer !
Le premier jour, le vent est assez faible mais suffisant pour lancer 3 manches. Le deuxième jour, le vent molli encore et après avoir péniblement fini la manche, on attend que le vent revienne. On profite du soleil et de la température, clémente pour la saison. Après la sieste, toujours pas de vent. Après le bain, toujours pas de vent. Bon, on rentre ?
Le soir, c’est le repas, organisé pour tous les participants. Moment d’échange après cette journée magnifique, sauf pour le vent. Mais la bonne humeur règne sans problème.
Puis vient le 3ème et dernier jour. La météo annonçait 1 à 2 nœuds de vents mais contre toute attente, ça a été le jour le plus venté. Les manches se sont ainsi enchaînée pour le plus grand plaisir de tous.
Les bonnes choses ayant toujours une fin, il faut ensuite tout ranger et repartir. Au moins, on a pas eu à rincer les bateaux !
Félicitons aussi Corentin qui, à bord de son superbe eps finit premier solitaire de la flotte. Bravo Corentin, la prochaine fois, tu feras la même en skiff !

Régate départementale intersérie à Baden

Dimanche 11 octobre
Régate départementale à Baden
BKC
Départ samedi soir, tard (enfin, pas si tard mais il fait nuit). Direction Baden. Enfin, non, pas directement. On fait un arrêt chez Gilles pour la nuit, se garant juste devant dans la rue passante, le bateau toujours attelé.
Lever de bonne heure de bonne humeur avec déjà quelques participants qui se sont regroupé ici, dans ce lieu stratégique. Puis direction le parking de départ.
« Désolé votre bateau est trop lourd, vous ne pourrez pas mettre à l’eau ici, il y a des escaliers.
– Non, non, c’est bon, on a vu, ça va passer »
Ben oui, on avait vu avec les locaux « Ne vous inquiétez pas, il est large l’escalier, ça posera pas de problème ». Les morbihannais, il va falloir revoir votre géométrie dans l’espace… Le bateau ne passait pas en largeur. Heureusement, si leur vision laisse à désirer, leur solidarité a bien aidé. Ça pèse rien en fait, un 29er à 8… Et je ne vous parle pas du laser 3000, une broutille ! Parce que oui, on était deux équipages de EID à faire le déplacement.
Il faut quand même préciser que, passé le trajet et l’escalier, on est ébahi par le plan d’eau. Et pour le coup, la météo est au rendez-vous : soleil et vent. D’ailleurs, ça souffle pas un peu trop là ? Mais non…
Ben visiblement, le laser 3000 n’était pas d’accord pour concourir et a laissé son malheureux équipage sur la touche. Les risques du métier mais c’est toujours rageant…

Pour le 29er, la course ne fait que commencer. Les manches s’enchaînent, endiablées dans ce vent irrégulier qui a plutôt tendance à forcir. Entre deux manches, on se repose sur la plage, que le vent ne semble pas pouvoir atteindre.
Après trois manches « conventionnelles », nous voilà partis pour un petit raid côtier qui nous emmène faire le tour d’une île et gambader entre les parcs à huître, pleine balle sous spi. C’est magique ! Le bateau vole et accélère diablement à chaque risée. (Heureusement, le barreur sait ce qu’il fait !)
Puis c’est la fin de cette magie, on rentre péniblement à la maison. Ah ben non, finalement, on va faire le tour pour ne pas avoir à remonter les escaliers. Et c’est reparti… En plein dans le courant, les bateaux paraissent avancer à toute berzingue, même ceux qui ne devraient pas. L’arrivée dans ces conditions est assez folklo et… très humide…
Epuisés mais heureux, il faut maintenant ranger et rentrer. Epuisés en énergie mais gonflés à bloc en motivation pour les prochaines nav !

Breizhskiff à Granville

Un détachement d’Emeraude Initiative Dériveur est venu participer à la régate Breizhskiff à Granville les 5 et 6 septembre 2015.
Sous un beau soleil, un vent irrégulier et des vagues, de magnifiques dériveurs ont évolués sur le plan d’eau de Granville tout le week-end.
Pour la première régate skiff d’Anne, le temps fut parfait et la bonne ambiance comme toujours au rendez-vous !

A l’assaut de Cézembre

C’est avec un beau soleil d’été que 4 dériveurs s’élancèrent, au départ de St Lunaire ou Dinard, vers cette belle île mystérieuse. Plus que l’objectif, c’est surtout la navigation que nous retiendrons avec un temps superbe, un vent léger et une bonne ambiance. Bref, vive les vacances !

Régate des Zèbres

 

Régate des zèbres, week-end du 27-28 Juin

Samedi, il y avait 7 dériveurs au départ. Le parcours partait de Plouër, puis premier passage à la tourelle des zèbres, près du barrage de la Rance, avant d’aller virer une bouée jaune, mouillée à l’Est de la pointe de Garel puis deuxième passage des zèbres.
Si le vent n’était pas particulièrement fort, le parcours s’est néanmoins révélé technique à cause du fort courant qui rendait difficile la remontée au près vers la tourelle des zèbres, et ce d’autant plus pour la fin de la flotille. Cela a donc crée de forts écarts entre les bateaux. Les temps de course s’échelonnent entre 4 et 5h de course (pour des bateaux de même rating ! ).
Ce parcours requérait une attention constante et une observation continue du plan d’eau, ce qui était facilité par un beau soleil et pas trop de vent (pas toujours assez pour contrer le courant d’ailleurs).
En plus des dériveurs, finalement assez peu nombreux, il y avait de nombreux autres quillards, réunit pour notre plus grand plaisir.

Le soir, nos efforts furent récompensés par un repas des équipiers au port de Plouër dans une bonne ambiance générale. Repas bien sûr agrémenté d’un petit débriefing au sein de l’équipe Initiative Dériveurs pour savoir ce qui avait été -ou non- pendant la manche et expliquer quelques points tactiques et stratégiques à ceux qui le désiraient.

Dimanche, toujours 7 bateaux au départ mais avec quelques changements d’équipages. La météo annonçait vraiment peu de vent. Le parcours prévu était donc réduit : simple aller-retour jusqu’à la pointe de Garel. Le départ s’est effectivement effectué dans la pétole, avec heureusement le courant pour nous. Puis d’un seul coup, le thermique s’est levé, nous apportant 16-18 nœuds de vent ! Et c’est parti ! Pour le coup, la manche s’est fini rapidement, en 1h30 environ, et avec des écarts beaucoup moins creusés. Non seulement la météo et les courants ont été plus cléments mais on peut aussi espérer que les conseils de la veille y ont également joué un rôle…

Pas de deuxième manche ? Qu’à cela ne tienne ! Ceux qui étaient motivés sont repartis profiter de cette superbe météo pour faire quelques ronds dans l’eau ou remonter la Rance.

Deux superbes manches, un super balade, bref, deux jours géniaux. On vous attend l’année prochaine pour remettre ça !